SUD-OUEST Maïsadour poursuit sa progression
Le groupe landais maintient un chiffre d'affaires et un EBE en progression, mais il a dû revendre certaines activités traiteurs.
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« Notre CA a progressé de 2 % à 1,579 milliard d'euros, ce qui n'est pas si mal dans le contexte actuel, se félicite Thierry Zurcher, le directeur général de Maïsadour. Notre EBE est à 56 M€, en hausse de 9 %, ce qui est également satisfaisant. » Pour son activité collecte, repartie à la hausse après une année difficile, la coop privilégie la contractualisation avec ses adhérents. Elle développe de nouveaux marchés comme ceux des distilleries en Grande-Bretagne, attachées à la qualité, mais aussi à la traçabilité du maïs qu'elles achètent. En semences (+ 9 %), le projet de création d'une filiale commune avec Terrena donnerait à la nouvelle entité une taille de leader européen. En Ukraine, les volumes vendus par Maïsadour ont doublé, mais la fermeture des frontières russes devrait l'amener à créer une joint-venture avec la holding agricole russe Kouban.
En nutrition animale, le groupe a repris les deux usines de mash des Ets Lacadée et créé la société Somash. Il va aussi investir 12 M€ dans une usine d'aliments pour poissons à Roquefort (Landes) avec la coop Aqualandes, qui sera opérationnelle d'ici dix-huit mois. Enfin, le pôle Gastronomie, porté par la holding MVVH, a cédé ses sites de produits traiteurs de Chinon (Indre-et-Loire) et Agen (Lot-et-Garonne) au groupe Tallec, mais se développe en poisson frais, sous la marque Delmas et en saumon fumé Delpeyrat et Comtesse du Barry.
F. J.
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